23 octobre 2008
Le plaisir est dans la diversité… (en cuisine j'entends)
Il y a une chose qui m’émerveille toujours depuis que je me suis ouverte à la cuisine (via ce blog et celui des autres), c’est l’infinie variation que l’on peut faire autour d’un plat traditionnel. Attention, cela ne veut pas dire que je n’aime pas la cuisine classique et que je ne respecte pas les recettes d’origine d’un plat. La quiche lorraine, par exemple, c’est avec des œufs, de la crème et des lardons. Basta. Pas de fromage gratiné, même si c’est meilleur. J’adore la cuisine de bistrot, la cuisine de terroir et les recettes traditionnelles de mes grands-mères. Je me régale de tout cela avec délice, mais jamais chez moi. Je laisse faire (très bien d’ailleurs) les autres. Par contre, lorsque je suis derrière mes fourneaux, j’apprécie de me renouveler sans cesse, partir d’une recette ordinaire et la décliner au gré des envies du moment.
Je m’intéresse au quotidien à ce que les gens mangent (boulot oblige) et je suis effarée de voir à quelle point leur façon de s’alimenter est routinière. Peut être est-ce dû à leur éducation, à leur âge, à leur enfance moins aisée… J’ai rencontré un personne qui avait un menu établi pour la semaine, le même chaque semaine de l’année, depuis des années… Je trouve cela bien triste dans la mesure où l’on a la chance de manger à notre faim et d’avoir facilement accès à toute une variété de produits… La curiosité gastronomique de mes parents y est surement pour quelque chose, mais je ne conçois plus la cuisine d’une autre manière. Ma collègue me parlais l’autre jour d’une émission culinaire qu’elle a vu à la télé : « Il faisait un yaourt aux lentilles, tu trouves pas ça bizarre ? » Je n’ai pas osé lui dire que non. Que justement, plus c’est décalé, plus cela m’interpelle. (Enfin pas jusqu’à tomber dans le n’importe quoi, genre ça ! Y’a des limites) Si elle savait ce que j'ai préparé le soir même…
Je m’intéresse au quotidien à ce que les gens mangent (boulot oblige) et je suis effarée de voir à quelle point leur façon de s’alimenter est routinière. Peut être est-ce dû à leur éducation, à leur âge, à leur enfance moins aisée… J’ai rencontré un personne qui avait un menu établi pour la semaine, le même chaque semaine de l’année, depuis des années… Je trouve cela bien triste dans la mesure où l’on a la chance de manger à notre faim et d’avoir facilement accès à toute une variété de produits… La curiosité gastronomique de mes parents y est surement pour quelque chose, mais je ne conçois plus la cuisine d’une autre manière. Ma collègue me parlais l’autre jour d’une émission culinaire qu’elle a vu à la télé : « Il faisait un yaourt aux lentilles, tu trouves pas ça bizarre ? » Je n’ai pas osé lui dire que non. Que justement, plus c’est décalé, plus cela m’interpelle. (Enfin pas jusqu’à tomber dans le n’importe quoi, genre ça ! Y’a des limites) Si elle savait ce que j'ai préparé le soir même…
Mini tarte flambée poireaux, camembert, pruneaux
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Pour une dizaine de mini tartes flambées:
Pâte à pain non levée:
Pâte à pain non levée:
-90g de farine T55
- 2 cuillères à soupe d ‘huile d’olive
- 5 cl d’eau tiède
- 1 pincée de sel fin
Placer la farine dans un saladier. Former un puits au centre et y verser le sel et l’huile. Travailler la pâte avec les doigts et malaxer cette préparation quelques minutes. Ajouter ensuite l’eau progressivement en mélangeant. Pétrir la pâte jusqu’à ce qu’elle devienne lisse et élastique. Ajouter un peu de farine si elle est collante puis former une boule.
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- 1 pincée de sel fin
Placer la farine dans un saladier. Former un puits au centre et y verser le sel et l’huile. Travailler la pâte avec les doigts et malaxer cette préparation quelques minutes. Ajouter ensuite l’eau progressivement en mélangeant. Pétrir la pâte jusqu’à ce qu’elle devienne lisse et élastique. Ajouter un peu de farine si elle est collante puis former une boule.
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Garniture :
- 2 gros poireaux
- 2 gros poireaux
- 1/4 de camembert
- 5 pruneaux dénoyautés
- 100g de fromage blanc
- 1 cuillère à soupe de crème fraîche
- 1/2 cuillère à café de cannelle
- 5 pruneaux dénoyautés
- 100g de fromage blanc
- 1 cuillère à soupe de crème fraîche
- 1/2 cuillère à café de cannelle
- sel, poivre
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Préchauffer le four à 230°C. Nettoyer les poireaux, les tailler en tronçons et les cuire à la vapeur. Etaler la pâte le plus finement possible puis découper dix disques à l'aide d'un verre. Battre le fromage blanc avec la crème, saler et poivrer généreusement puis étaler cette préparation sur les fonds de tarte. Garnir chaque tarte de poireaux. Déposer dessus une fine tranche de camembert et un demi pruneau. Saupoudrer de cannelle et enfourner en position basse pour 10 à 15min.
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Ce que j’en dis : je n’avais jamais pensé à détourner la classique tarte flambée, jusqu’à ce que je tombe par hasard sur ce livre. La pâte non levée est d’une facilité déconcertante et prête en quelques minutes, avantage notable par rapport à une pizza dont la préparation est plus longue et fastidieuse. Quand à la garniture, ben on y met ce qu’on veut (aussi bien sucré que salé ou les deux) et ça, j’aime !